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Mais quel bazar mon cher Gary Moore pour parler de ta discographie ! Il y en a pour tous les goûts : de la midinette romantique au gros rockeur barbu et anarchiste, de la balade sentimentale à la chanson militante et engagée.
Ecouter la playlist 1Lp1Track du plus célèbre rockeur irlandais, avec peut-être son camarade Phil Lynot, c’est monter dans la nacelle d’un roller-coster qui va vous secouer les puces émotionnelles. Ne vous inquiétez pas ça commence et ça finit en douceur mais au coeur du parcours il va falloir s’accrocher.
Ouvrons le bal avec la partie douce et tendre et des titres qui ont probablement été à l’origine de nombreux idylles comme sur le célèbre « Parisienne Walkways », « Always Gonna Love You », « Empty Rooms », le tube « Still Got The Blues », « Crying In The Schadows » ou le dernier « In My Dreams » qui termine la playlist.
Ces moments de calme, qui ne sont pas sans rappeler certains titres de Santana comme « Europa » ou « Samba Pati », vont être déchirés par des moments beaucoup plus hard avec notamment les morceaux très engagés contre la violence sous toutes ses formes. « Nuclear Attack », le terrible « Murder In The Skies » ou « End Of The World » sont des titres qui combattent le mal par le mal.
Le hard-rock de Gary Moore peut aussi prendre de belles couleurs FM et 80’s où les riffs métalliques des guitares sont encadrés par des mélodies, des claviers et de belles permanentes sur la tête de ces messieurs. « After The War », « Over The Hill And Far Away » et surtout « Out In The Fields » et « Friday On My Mind » sont de beaux spécimens de ces passages rapides et plus formatés pour les radios et les clubs.
Les amoureux de rock plus authentique, plus proche des racines ne sont pas laissés pour compte avec « Enough of the Blues » ou « Ball and Chain ». Pour le rythm and blues, il faut passer par la case « Oh Pretty Woman ».
Gary Moore n’oublie pas de rendre hommage à ceux qui l’inspirent à commencer par Thin Lizzy, déjà cité, avec la reprise de « Don’t Believe a World » mais aussi Jimi Hendrix avec « Hey Joe » ou « Fire » ou les Big Bands et leurs cuivres sur « Cold Day in Hell » ou « Separate Ways » sans oublier le petit clin d’oeil au rock celtique et à l’Irlande sur « Blood Emeralds » ou « Johnny Boy ».
La liste des musiciens ayant contribués aux albums de Gary Moore est impressionante. En gros tout le gratin du rock ! Un exemple ? Batteurs : Cozy Powel, Brian Downey, Ian Paice, Simon Philipps, Bobby Chouinard… Bassistes : Jimmy Bain, Neil Murray et évidemment Phyl Lynot… Claviers : Don Airey, Neil Carter… Pour vous donner une idée des groupes évoqués ici : Rainbow, Jeff Beck Group, Deep Purple, Toto, Black Sabbath, UFO et évidemment Thin Lizzy. Impressionnant !
Bref, un vrai bazar où chacun trouvera forcément son bonheur car on trouve tout chez Gary Moore et c’est juste un plaisir de le chercher et de le trouver !
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