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Yes c’est un peu l’histoire d’un groupe légendaire du rock progressif qui s’est un peu perdu dès lors qu’il est entré au hit-parade…
Influenceur au même titre que les autres monstres sacrés du genre Genesis, King Crimson ou même Pink Floyd, Yes a drainé pendant une dizaine d’année tous les fans d’une musique à la fois rock, classique voire symphonique et même jazz pour le volet improvisation.
Les albums « Close To the Edge » (écouter « And You and I ») ou « Fragile » (« Roundabout ») sont des références du genre.
Pendant cette période « progressive », Yes a été un leader. Les démonstrations techniques de Jon Anderson au chant, Steve Howe à la guitare, Rick Wakeman au clavier ou Chris Squire à la basse, restent supportables car les morceaux restent mélodiques même si certains durent une plage complète de disque vinyle (« The Revealing science of God »).
Mais YES semble s’épuiser et le sang neuf arrive des membres des Buggles, groupes qui a fait un tabac avec son hit « Video killed the radio star ».
La mutation commence du rock progressif vers des compositions plus alignées sur les standards de la pop et de la radio. « Into the lens » ne performe pas mais il préfigure le méga-tube mondial « Owner of a lonely heart ».
Après on s’y perd un peu. D’autant que le groupe a la mauvaise idée de s’organiser en plusieurs versions parallèles !!!
Bref à partir de l’album « Big generator » (« Love will find a way »), la qualité des albums n’est plus très homogène.
Heureusement les albums live, héritiers du mythique « Yessongs » (« Siberian Kathru ») incontournable de toute bonne discothèque qui se respecte, rappellent que finalement Yes sur scène sait magnifier ses compositions avec plus d’esprit rock et moins de perfectionnisme.
Pour terminer, il faut reconnaitre que les disques vinyles de la période progressive de YES sont de très beaux objets car les pochettes sont réellement magnifiques.
YES un groupe incontournable des années 1970 pour retrouver l’ambiance post-psychédélique.
#1Lp1Track
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