Publié par Si vous êtes pressé, découvrez Ted Nugent en moins de 10′
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« Si c’es trop fort c’est que vous êtes trop vieux ». Cette sortie de Ted Nugent résume assez bien l’univers du bonhomme. Personnage à part de la galaxie hard-rock, Ted Nugent et ses multiples surnoms assumés comme Gonzo ou Motor City Madman a boosté le début des années 70 avec un son et une présence scénique assez uniques.
Personnage à part aussi dans ses convictions conservatrices qui détonnent dans un écosystème plutôt anarchiste et libertaire. Sa passion à lui c’est le retour à la nature, la chasse et le tir à l’arc. Il prend position ouvertement contre la drogue et ses effets comme sur le titre « Paralyzed ». Du coté obscure de Ted Nugent, il faut aussi relever son égo surdimensionné qui étouffe tous les artistes qui l’accompagnent allant même jusqu’à « oublier » leur contribution créatrice sur les crédits des morceaux ou bien en sortant un album live avec uniquement des photos de Uncle Ted !! Ses propos d’une violence rare et d’une bêtise crasse contre Barack Obama et son ralliement à Donald Trump ont clivé son image. Mais revenons à la production artistique qui nous intéresse ici.
Ted Nugent a commencé avec le groupe The Amboy Dukes dans le sillage de ce que le rock britannique proposait alors de mieux : les Stones, les Beatles et les Yardbirds. Ce premier départ, avec quand même un titre qui sort du lot dans les billboards, « Journey To The Center Of Your Mind », sera de courte durée car Ted Nugent va dissoudre le groupe, qu’il trouve trop dilletante, pour commencer une carrière solo.
C’est le deuxième départ, avec un album éponyme, véritable electro-choc pour l’époque, qui contient un des morceaux les plus connus des fans « Strangehold ». Cet album pose le son caractéristique de Ted Nugent centré sur sa guitare et sa voix ; et ceci malgré tout le talent de Derek St Holmes également à la guitare et au chant. Les albums qui suivent jusqu’au « Double Live » composent probablement la meilleure époque artistique de Ted Nugent avec « Dog Eat Dog » ou le premier vrai tube « Cat Scratch Fever ». J’adore au oassage la version live de « Great White Buffalo » qui porte un message de reconnaissance du génocide américain mais aussi un message d’espoir écologique, le tout cela raconté au grand galop !
Comme raconté plus haut, la sortie du live est le prétexte de l’explosion de l’unité autour de Ted Nugent. Les autres membres n’en peuvent plus. Ted Nugent continue malgré tout avec un son qui devient plus dynamique et mieux produit avec des morceaux nerveux comme « Wango Tango ». Puis, la mode aidant, Ted Nugent prend un virage plus hard fm « Knockin’ at Your Door » est typique de ce moment.
Après son passage dans le super groupe Damn Yaankees avec notamment Tommy Shaw de Styx (écouter en bonus de la playlist l’étonnant tube sirupeux « High Enough »), Ted Nugent a repris sa marche en avant en alternant album original, live et Best of. Juste de quoi entretenir la légende avec quand même de beaux restes comme sur le « Crave » très musclé ou la ballade « Never Stop Believing ».
Avec cette playlist de Ted Nugent vous allez pouvoir tester la résistance de votre matériel aux riffs métalliques, aux larsens et aux voix plutôt criardes. Si tout cela vous rebute, passez directement par la case « High Enough » et accédez à l’artiste suivant de la discothèque de Jean.
#1Lp1Track
Chaque semaine retrouvez ma playlist #1Lp1Track pourdécouvrir ou redécouvrir des groupes ou des artistes français et étrangers. Ce ne sont pas de classiques « Best of » mais une revue complète de la production artistique en sélectionnant pour chaque album (=1Lp), un titre (=1Track). Cela vous permet de revoir le parcours créatif et l’évolution musicale de ces différents artistes. Si vous voulez suivre les nouveaux artistes disponibles –> C’est ici !
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