Si vous êtes pressé-e, découvrez Bénabar en moins de 10′
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Son air d’éternel adolescent ne doit pas faire oublier que Bénabar a presque un quart de siècle de carrière derrière lui.
Commencée avec les associés (« La p’tite monnaie), la carrière solo de Bénabar commence réellement avec l’album éponyme. Ces deux premiers albums semblent inspirés de la Mano Negra ou la Sensimilla. L’intro de « Y’a une fille qu’habite chez moi » est caractéristique du genre avec ses cuivres et son accordéon.
Les albums de Bénabar se découvrent comme la coupe vertical d’un immeuble, à la façon d’une maison de poupée, chaque appartement recèle une histoire, une ambiance, un ou des personnages.
Dans la playlist, il est question d’un gars qui découvre la vie de couple (« Y’a une fille qu’habite chez moi »), du plaisir simple d’un repas de famille (« La p’tite monnaie »), d’une fille facile mais pas légère (« Je suis de celles »), d’un type qui en a assez de loger son copain en rupture amoureuse (« Dis-lui oui »), d’un autre type qui cherche une excuse de poussin pour éviter un diner (« Le diner ») etc… Bref ça vit dans ces appartements !!
Bénabar soigne mise en scène dans ses chansons rappelant qu’il a commencé dans le cinéma. Sa description nostalgique de l’époque où la télévision proposait des paillettes (« Maritie et Gilber Carpentier ») est un bijou de justesse pour ceux qui se rappellent ces émissions où presque toutes les vedettes s’appelaient Michel.
Bénabar a aussi le sens de l’engagement militant comme avec « L’effet papillon », probablement son tube le plus populaire sur la question écologique, thème sombre abordé avec allégresse.
Quand un auteur, compositeur et interprète, comme Bénabar, réussit à placer un mot comme « obséquieusement » dans une chanson (« Belle journée »), il prend directement un ticket d’entrée pour le panthéon des grands noms de la chanson française.
#1Lp1Track
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