Si vous êtes pressé-e, découvrez Fleetwood Mac en moins de 10′
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L’observation de la trajectoire de Fleetwood Mac, avec le prisme de la revue #1Lp1Track, est réellement étonnante. Groupe appartenant au mouvement musical de la British Blues Boom, fin des années 60, Fleetwood Mac propose ce qui se fait de mieux pour l’époque dans le genre, sous l’impulsion du guitariste Peter Green (voir « My baby’s good to me » ou « Love that burns »). Le groupe aurait même pu emprunter la voie du Hard Rock comme le laisse penser « The Green Manalishi ».
C’était sans compter sur l’influence féminine. D’abord apportée par les piges de Christine McVie au piano à partir de « Station Man » puis plus tard par l’américaine Stevie Nicks à partir de Rhiannon.
« Remember me » marque un premier tournant. Et cette touche féminine finit par prendre le contrôle produisant le bijou de la discographie de Fleetwood Mac avec l’album de réputation mondiale « Rumours » et ses tubes « Don’t stop », « Gone your own way » ou « Dreams ».
À partir de là, Fleetwood Mac devient le plus californien des groupes anglais avec des albums plus formatés pop-rock. Les tubes « Sarah » et surtout « Hold me » et « Little lies » enterrent définitivement les velléités rock du groupe.
A noter dans la playlist « Albatross » titre musical de la première époque très exploité par le pub et les jingles.
Le batteur Mick Fleetwood et le bassiste John McVie, seuls membre en place depuis le début et dont la contraction des patronymes a formé le nom du groupe, ont été les témoins et les acteurs de cette transformation par laquelle sont passés des guitaristes qui ont tous eu une vie avant et après Fleetwood Mac : Peter Green, Bob Welch qui pourra insérer son tube « Hypnotized », Lindsey Buckingham arrivé « en couple » avec Stevie Nicks, Dave Mason…
Fleetwood Mac c’est l’histoire de femmes qui ont pris le contrôle artistique d’un groupe de blues-rock. Il faut avouer que ça valait le coup !!
#1Lp1Track
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