Voici un beau compte sur l’humilité.
Dans la ville de Porto existait une rue exclusivement réservée aux cordonniers.
Sur la première échoppe très bien arrangée on pouvait lire « Ici le meilleur cordonnier de Porto ».
Sur la seconde, un peu plus loin, avec une vitrine très à la mode, on lisait « Ici le meilleur cordonnier du Portugal ».
Sur la troisième, encore plus loin, avec une peinture clinquante multicolore, s’inscrivait « Ici le meilleur cordonnier d’Europe ».
Sur la quatrième, très brillante avec ses néons flashy, s’affichait en lettres d’or « Ici le meilleur cordonnier du Monde ».
Sur la cinquième, presque au bout de la rue, avec de la musique très forte et des hôtesses ravissantes, clignotait sur un écran géant « Ici le meilleur cordonnier de l’Univers ».
Sur la sixième et dernière échoppe à la fin de la rue, à l’aspect très modeste et à la vitrine remplie de chaussures à réparer, pouvait se lire sur un morceau de bois difficile à déchiffrer « Ici le meilleur cordonnier de la rue ».
Mentions
Cette histoire m’a été raconté par le père Jacques alors curé de la paroisse de Romainville (93). Je l’ai adaptée aux temps modernes.
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Crédit photo : https://gavroche60.com/2017/07/02/le-cordonnier-qui-veillait-le-mort/
© Ecrit sur par Jean Méance en juillet 2017