Si vous êtes pressé-e, découvrez Blue Öyster Cult en moins de 10′
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Blue Öyster Cult (on dira BOC) a exercé à ses débuts une sorte de fascination chez les amateurs de rock, d’ésotérisme et de tout ce qui est noir. En effet, BOC a imposé un univers étrange, provocateur, malsain, précurseur des gothiques et de la famille Adams. Un univers qui peut s’apparenter à celui de Stephen King en littérature. Avec BOC la mort n’est jamais loin de la vie et le mal du bien. Mais rassurez-vous ça reste du rock, de l’art et aussi un peu de show-business…
Si vous découvrez BOC, les titres les plus connus sont « Don’t fear The Reaper » et « Godzilla ».
Les 4 premiers albums de « Cities on flame » au live « On your feet or on your knees » ont marqué la période la plus créative originale du groupe. Ensuite, BOC a surtout capitalisé sur ses acquis et s’est ouvert à un public plus large – d’où les deux tubes précités.
Côté formation, Éric bloom (guitare et chant), Buck Dharma (guitare et chant), Alan Lanier (claviers) sont le noyau dur qui s’appuie sur les frères Bouchard pour la section rythmique basse et batterie, section qui s’est étiolée avec le temps donnant l’opportunité à plusieurs intermittents des gros groupes du circuit d’exercer leur talent chez BOC.
BOC est aussi un tantinet intello avec les contributions de Patti Smith ou de l’écrivain fantastique Michael Moorcock, à l’écriture de certains textes.
Une caractéristique, que j’aime bien, dans la construction de certains morceaux est la fusion de démarrages lents et très mélodieux qui s’enchaînent sur des fins débridées et très rock avec une montée crescendo qu’on ne sent même pas venir (voir « Astronomy », « Subhuman », « Veteran of the Psychic war »).
Autre caractéristique de BOC sa grande capacité à tenir des tempos rapides en toute clarté comme pour le nerveux « The red and the black », les plus calmes d’entre vous préférerons peut-être la ballade « In Thee » ou les très rock fm « The great sun jester », « Dancin’ in the ruins » et « Les invisibles ».
Le pessimiste et très beau « Harvest moon » rappelle qu’après plus de 40 ans de carrière la couleur dominante de BOC reste le noir ; et l’opus sorti en 2020 rappelle aussi qu’il reste de l’énergie dans le très puissant « That was me » où BOC semble s’accuser de tous les maux. Et oui quand un concept est bon il faut s’y tenir.
Blue Öyster Cult idéal pour remettre du noir dans votre garde-robe rock !!
#1Lp1Track